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Osier jaune (5 boutures ou 1 pied raciné suivant la saison)   8,00 euros TTC

Salix alba ‘vitellina’ Osier jaune. Arbre de taille moyenne à croissance rapide, au port arrondi, s’assouplissant en vieillissant. Fleurs en chatons jaune verdâtre au début du printemps, feuilles allongées pouvant rappeler celles du bambou. Ecorce du bois d’un à deux ans très colorée en hiver, de jaune à orange selon la période. Peut atteindre plus de 6 mètres de haut, mais est le plus souvent formé en têtard pour l’exploitation de ses rameaux. Contrairement aux idées reçues, la taille en têtard bien effectuée augmente son espérance de vie. Ses feuilles longues, étroites, mobiles, à revers légèrement argenté, donnent beaucoup de dynamique visuelle aux alignements comme aux sujets isolés. A l’automne, elles deviennent jaunes. Préfère être planté au moins 10 cm au-dessus du niveau de l’eau, mais peut tremper tout l’hiver. Son bois est traditionnellement employé en vannerie, et de plus en plus souvent pour faire du BRF (bois raméal fragmenté) considéré comme le plus propice à l’enracinement des plantes. Fortement générateurs de biomasse et faciles à cultiver/exploiter, les osiers sont présents chaque fois que c’est possible dans les dispositifs de type permacoles ou agroécologiques.  On fabrique également « l’eau de saule » en faisant tremper plusieurs jours des tronçons de rameaux dans un seau d’eau ; cette eau sera alors employée au même titre qu’une hormone d’enracinement ou de bouturage. Son écorce et ses feuilles contiennent en outre de l’acide salicylique, à partir duquel est composée l’aspirine.    Les saules -et notamment celui-ci- sont des plantes particulièrement efficaces pour la phytoépuration et la phytorémédiation (dépollution par l’intermédiaire des plantes). Cependant, il n’est adapté qu’aux plus grands lagunages ou à des plantations en pleine terre. Taillé court ou en têtard, c’est un excellent fixateur de berges en complément des Carex ou Phalaris, par exemple. La présence de saules sur un secteur de butinage permet aux ruches de produire -et de se nourrir- jusqu’à 15 jours plus tôt que dans les zones où l’on en trouve pas.