Iris du Japon.Grandes fleurs généralement violettes, parfois roses, blanches ou bicolores, en juin-juillet. Hauteur: 40 à 80 cm. Soleil ou ombre légère, sol frais à gorgé d'eau, léger, acide à neutre. Berges, bassins, mares, étangs, cascades, ruisseaux, rivières, fossés, fleurs coupées.
Issus de semis, ces iris peuvent offrir des variations de couleurs, dans un camaïeu de pourpre foncé à blanc roseâtre, mais sont généralement violet foncé (voir photo).
Les Iris d'eau du japon ont cette grâce sublime qui leur a valu d'être cultivés depuis des siècles pour les bouquets dans leur pays d'origine, notamment aux abord d'Edo (l'ancêtre de Tokyo) où Hiroshige en a immortalisé les plantations.
Si on leur confère là-bas des vertus médicinales, et qu'occasionnellement on en cuisinait la racine, il convient de s'en garder, et de laisser aux laboratoires pharmaceutiques le plaisir d'en extraire les principes actifs, certaines personnes étant intolérantes à la consommation de la plante.
Leur rhizome, long et fibreux, était employé pour faire balayettes et brosses tandis que les fibres des feuilles servaient à la vannerie et aux cordeliers.
Le secret de la réussite des Iris ensata (= I. kaempferi) est extrêmement simple: humide mais pas submergé. Bien souvent, les jardiniers les installent directement dans l'eau, ce qui leur est généralement fatal avant la fin du premier hiver. En plaçant la souche 5 à 10 cm au-dessus du niveau de l'eau, dans un sol non calcaire, au soleil ou à l'ombre légère, il n'y a pas de ratage possible. Et ce ne sont pas les sujets cultivés en plein vent à la pépinière, trempant dans la glace chaque hiver, qui me feront mentir!
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PÉPINIÈRE PAUTENOTTE
