Glyceria maxima (syn. G. aquatica) : la Glycérie aquatique. Avec sa végétation encore plus importante que chez la variété panachée, elle jouera elle aussi un rôle prépondérant dans la fixation des berges ou la création de couverts végétaux pour les oiseaux d’eau. Pouvant atteindre près de 2m de haut lorsqu’elle est en berge, elle forme souvent de vastes herbiers souvent recherchés pour les aménagements écologiques. Attention toutefois à la forte production de biomasse, en particulier sur des plans d’eau de taille réduite, telles les mares. Grands bassins, mares, étangs, berges, aménagements naturalistes, renaturation, fixation de berges, abris pour la faune, phytoépuration, rhizofiltration.
Son feuillage jaunit joliment à l’automne, et peut persister longtemps l’hiver, notamment lorsqu’elle pousse hors de l’eau.
Ses vertus dépolluantes et sa participation à l’oxygénation de l’eau -lorsqu’elle est immergée- l’indiquent particulièrement pour la phytoépuration. Certaines tribus amérindiennes l’employaient en décoction comme fortifiant et comme tonique, et elle était parfois brûlée comme encens. Ses graines étaient parfois moulues pour confectionner des bouillies ou additionnées aux bouillons pour les épaissir.
La Glycérie aquatique est mortelle pour les bovins, à concurrence de 700g de plante fraiche par Kg de poids vif.
Vers la variété à feuillage panaché
Voir aussi:
Carex pour les berges
Baldingère
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